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Ralentir. S’arrêter. Regarder autrement.
Dans le silence d’un trait d’encre, Véronique Almarine explore ce qui disparaît : la lumière changeante, la beauté imparfaite, la trace fragile du vivant. Son œuvre est une invitation à ressentir, à contempler, à écouter le monde avec lenteur.

Biographie

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Véronique Almarine est une artiste française dont le travail explore les liens sensibles entre l’humain et le vivant, à travers une pratique patiente et méditative de l’encre de Chine. 

 

Après une première carrière d’avocate au Barreau de Paris, elle choisit de quitter la capitale pour s’installer en Touraine, dans un environnement plus calme, propice à l’écoute du monde naturel où elle trouve une inspiration constante. Ce changement de vie marque aussi le moment où l’art devient, progressivement mais résolument, son activité principale.

 

Issue d’une famille où l’art a toujours occupé une place centrale, elle dessine et peint depuis l’enfance. 

Dans sa trajectoire artistique, elle explore divers médiums (bande dessinée, aquarelle, pastel, huile…) avant de trouver, dans l’encre noire, une forme d’expression essentielle, rigoureuse et engagée.

 

Aujourd’hui, elle se consacre à la représentation de paysages imaginaires et naturalistes, dans un noir et blanc contrasté, où la lumière devient un vecteur d’émotion. Chaque œuvre nécessite plusieurs mois de travail minutieux, dans une lenteur assumée : elle revendique le “temps long” de création comme une résistance au rythme effréné du monde contemporain.

Sa pratique repose sur des matériaux simples et naturels — l’encre de Chine et un papier dense en pur coton — qui renforcent l’intensité tactile et visuelle des scènes représentées. 

Par des traits minuscules, multiples et faussement aléatoires, opposés à des aplats noirs profonds, elle mêle douceur et puissance pour célébrer les transformations silencieuses de la nature dont elle valorise la beauté imparfaite, inachevée, éphémère, en écho aux principes forts et lointains du Wabi-Sabi.

 

Sa démarche s’inscrit dans une attention constante à la fragilité du vivant, à sa complexité mouvante et indomptable. 

À travers ses œuvres silencieuses et au-delà de l’expérience contemplative, en célébrant la beauté d’un monde qu’il devient vital de préserver, elle nous livre une alerte discrète mais résolue sur l’urgence écologique.

 

Elle expose régulièrement depuis 2019, en galeries et dans les salons d’art nationaux et internationaux.

Engagée dans la scène artistique contemporaine, elle est membre du Conseil d’administration du Salon d’Automne de Paris au sein duquel elle devient également co-présidente de la section Dessin, en 2025.

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