
Véronique Almarine
Au début d’une œuvre, se trouve l’émotion, un ressenti à exprimer. C’est là que tout commence.
Véronique Almarine a grandi dans une famille où l’art est omniprésent. Elle peint ce qu’elle ressent, non ce qui est. La nature, le vivant, les éléments, tout ce qui appartient à la terre nourrit son inspiration.
Ancienne avocate au Barreau de Paris, elle s’installe en Touraine au début des années 2000, pour une vie moins urbaine et plus sereine.
Animée par une sensibilité artistique débordante et portée par une énergie créative, elle a varié les expériences et les techniques, explorant son art comme on part en aventure, d’un pas léger et curieux : de la bande dessinée pendant ses études, aux illustrations enfantines pour accompagner les jeunes années de ses enfants, de natures mortes à l’aquarelle, au pastel ou à l’huile, aux encres de Chine achromatiques aujourd’hui.
A travers ce dernier médium, vivant, mouvant, aux accents de terre, elle tente de capter l’image multiple de la nature, sa force et sa fragilité.
Tout en douceur et subtilité, elle nous emmène avec elle, dans cette contemplation de la beauté des choses impermanentes, imparfaites et incomplètes.
« La vérité découle de l’observation de la nature » : une valeur spirituelle du Wabi-Sabi, que l’artiste décline au gré de ses œuvres, à l’atmosphère japonisante, imprégnées de la poésie et de la délicatesse des estampes de l’Ukiyo-e.
« J’essaie de traduire l’indécis et l’éphémère, les choses subtiles, évanescentes, imparfaites, presque invisibles, qui nous échappent si on ne s’arrête pas pour les capter, les regarder avec attention. »
Dans une démarche d’humilité, Véronique Almarine nous invite à apprécier et respecter l’autorité paisible de la nature, à goûter à la vie désencombrée, à laisser les choses être, simplement.
